Je ne sais pas vous mais personnellement j'ai effacé ma page facebook il y a des années, et je ne le regrette pas. Le problème c'est que comme la pire des boîtes parisiennes, quand vous n'en êtes pas vous pouvez difficilement vous faire une idée réelle de ce qui s'y passe. Façon comme une autre de répéter que comme vous le savez, sans compte la grande majorité des informations générales ne vous sont pas disponibles. Et c'est légitime.
Malgré cela, si vous cherchez bien bien vous trouverez des gens pour en parler à votre place. Les blogs tombent comme des mouches - il paraît - parce que facebook les remplace petit à petit. Ce qui est triste c'est justement la semi-professionnalisation de ces blogs pour parvenir à leurs fins.
Des pubs horribles en bannière, à la rigueur. Mais que ce soit dans la mode, dans les jeux vidéos ou autres, les sponsors d'articles sont une vraie plaie car ils retirent tout ce qui faisaient de "l'internet perso" son utilité et son charme et son utilité.
Le blog pour donner de ses nouvelles à ses proches n'a presque plus lieu d'être. Presque, parce qu'il reste suffisament modelable pour donner une touche personnelle donc à ce que "nous" faisons, en comparaison de ces pages facebooks toutes identiques, bourrées de pubs, donc, et de machins inutiles, de données "dangereuses" parce qu'utilisées "contre" les utilisateurs par les entreprises pour leur vendre ce qu'ils "attendent", soi disant.
D'un côté "rentabiliser" son blog de l'autre essayer de communiquer ce qu'on a à dire, contre vents et marées où il ressemble à ces villages désolés dans les westerns avec la boule d'épines qui traverse la grand-rue en terre.
Et puis vous avez facebook et son omniprésence, ses tics insupportables, ses pubs envahissantes, et tout le reste, comme si vous aviez l'ensembles des connards de la Terre dans votre salon ou votre chambre où sur votre portable dans le métro et là, oui, je vous l'accorde, ça n'a pas trop changé depuis au moins 50 ans.
Bref, on peut sauter sur sa chaise ou son strapontin en disant " facebook ! facebook ! facebook ! " mais cela n'aboutit à rien et ne signifie rien, notamment du point de vue économique. A son introduction en bouse, freinée par le fait que les dirigeants se refusent à la transparence des comptes de l'entreprise, ceux-ci seront bien obligés d'avouer que leur fortune est basée sur quelque chose de plus léger que l'air. Au coeur du problème la sacro-sainte gratuité du site qui, si elle arrange et ravit évidemment les utilisateurs, pose beaucoup de problèmes côté finances. Car il n'est pas besoin d'avoir fait de grandes études d'économies pour comprendre à quel point la publicité seule n'est pas viable pour une grande entreprise. Je pense aux chaînes de télé privée comme TF1 qui se sont réfugiées là-dedans et qui se retrouvent dans une crise assez conséquente.
Je ne parlerai même pas du côté "social" des réseaux "sociaux" que je trouve ridicule une fois qu'on est confronté au problème de se retrouver en train de bouffer des pâtes au beurre devant son écran tous les jours de la semaine et du weekend alors qu'on a des centaines "d'amis" qui vous expliquent combien leur vie est géniale. Vous avez la vitrine avec le "soutien" aux révolutions arabes, et la réalité des no-life.
Je vous donne ici une opinion subjective, car j'ai toujours détesté la publicité en général, dans son idée première de racolage du client quel qu'il soit où qu'il soit. Et je suis de plus en plus persuadé que, contrairement aux chiffres qu'annonce l'irep la reprise de 2010 masquera difficilement le pourrissement du milieu sur le moyen terme.
Mon but ici n'est pas de faire une grande démonstration de quoi que ce soit parce que je n'en ai pas du tout les compétences. Ou de remettre en cause l'existence des réseaux sociaux en tant que tels parce qu'ils font partie intégrante et essentielle de notre société actuelle. Simplement faire penser que l'arrivée de facebook en bourse finira par prouver les grandes limites du système du tout publicité que nous subissons depuis disons 30 ans.
Et puis si j'ai tort, j'aurais tout le loisir d'effacer cet article et d'essayer de faure croire que je n'ai jamais rien écrit de tel. Yay. "J'aime ça" et suis sûr que vous aussi.
(la prochaine fois ce sera twitter. lols yeah, "j'aime ça" encore plus.)