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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 01:47

maingauche.jpg

 

 

Les vents et les marées n'auront qu'à se taire, cette fois. Les vents et les marées n'auront qu'à effacer lentement ce que nous laisserons traîner derrière nous. Mais une chose est certaine contre vents et marées je n'arriverai pas à résister éternellement. Et j'abandonne progressivement. Je décroche.

Joyeux anniversaire à toi qui ne m'aura en définitive rien apporté. Mes excuses en prime. Je n'aurais jamais pu imaginer que tout ça finirait si tôt, et dans ces conditions. Mes plus plates excuses, donc. Et joyeux anniversaire toujours. A toi qui ne mène à rien. Profite. De toutes mes forces je contiendrai l'animosité qui m'envahit dès que je songe à ces douze mois pathétiques. Et tu t'éteindras de ton côté. Pour rien ni personne. Joyeux anniversaire malgré tout.

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 01:20

Très chers amis, alors que je devais "fêter" demain la première année de ce blog je crois que je me dois de vous faire part de la décision que je ne vais certainement pas tarder à prendre définitivement. A savoir arrêter d'écrire ici d'ici le 7 décembre, date de mon renouvellement d'abonnement à over-blog. Oui, ce n'est pas de la pingrerie mais du pragmatisme. Je l'ai déjà dit.

Ainsi je ne vais pas revenir encore une fois sur mes - bonnes - raisons. Sachez juste que j'en ai assez, à un point qui frise l'indécence et je suis poli.

Je me retiens malgré tout de vous dire que ceci est irrévocable, étant donné que je me connais : je ne reviens jamais sur mes décisions et je risque de le regretter plus qu'amèrement si d'une façon ou d'une autre il me venait l'idée saugrenue de changer d'avis.

C'est pourquoi je considère ce délai jusqu'au mois prochain raisonnable. Je vais également bloquer les commentaires - et effacer les nouveaux - puisque je n'y répondrai plus et que c'est ce que les pires salopes et connards de la blogosphère font. Ne pas répondre, ou bloquer les commentaires.

Les salopes et les connards pour qui ça marche.

Je n'ai en fait plus du tout besoin - ou même envie - que vous essayiez de me convaincre de continuer.

Dont acte. J'ai toujours cherché à être sympathique et gentil et sincère avec tout le monde, mais ça ne paye pas. Jamais. Ne vous leurrez plus là-dessus, s'il vous plaît, et si vous deviez retenir une seule chose de tout ça j'aimerais que ce soit celle-ci : l'honnêteté n'a jamais payé, jamais, et si par le plus grand des hasards c'était le cas, ça se saurait. C'est ce que ma petite vie m'enseigne tous les jours que cet enfoiré de Dieu fait. Et je reste poli.

Alors retrouvons nos 15 ans, quand nous voulions être encore plus con que tout le monde. Ca sera chouette.

D'ici le 7 décembre je vais pas mal cogiter - encore plus que jusqu'à présent, si c'est faisable - mais ça se dirige sur le bon chemin.

Et d'ici l'an prochain, j'aurai tout effacé. Comme j'ai horreur de travailler pour rien, je ferai une copie de mes textes. N'hésitez pas non plus, si ça vous plaît. Appropriez-les vous comme bon vous semble, mais soyez sympa de ne pas vous en dire l'auteur. Merci quand même. Et oui, c'est un peu en opposition avec ce qui vient d'être écrit au dessus mais qu'importe.

Je suis fatigué et amer et non, ce n'est vraiment pas la peine de revenir là-dessus. Et je finirai poli.

 

J'espère malgré tout que j'arriverai à vous pondre quelques jolis trucs avant la fermeture de la boutique.

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 23:07

意味がない

 

 

結末は見えている

 

ketsumatsu wa mieteiru

 

 

 

 

過去 未来 / 認識 不可

 

kako mirai / ninshiki fuka

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 20:35

Bientôt un an après, le vide et la lassitude. Bientôt un an après, encore plus de doute et de regret. Bientôt un an après, l'impression de vanité constante. Personne n'y serait pour rien, mais bientôt un an après, ce sont de grands pans d'idées de projets de plans qui s'écroulent petit à petit. Sans relâche. Et ces effondrements font du bruit beaucoup de bruit. Et ces atermoiements se déballent un à un.

Et à chaque fois que l'envie se prend d'en faire état, ce sont de plus grands remords consécutifs qui s'alignent.

A chaque instant que le besoin de continuer se perd, celui de se prendre la tête dans les mains s'affiche.

Par lassitude uniquement. Par vaine et vide obstination, tristement.

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 19:08

Il vous aura peut-être échappé que nous sommes aujourd'hui le 10 octobre 2010. Soit 10/10/10. Soit 10 puissance 3. Soit 1000. Soit mille raisons de se demander ce que nous faisions le 9 septembre 2009, le 8 août 2008, le 7 juillet 2007 date maudite le 6 juin 2006 pas mieux. Ainsi que toutes les autres dates sans intérêt mais dont moi, je me souviens. Oui, je me souviens parfaitement du 9 septembre 1999. Dernier jour pour moi avant le grand bond dans ce que je croyais être l'âge adulte. Et panique générale devant les cours de maths auxquels je ne comprenais "rien". Oui je me souviens de ma dernière prof de maths. Pas mauvaise, juste désagréable. Si j'étais aussi aigri qu'elle je dirais que c'est en partie à cause d'elle que j'ai plus ou moins raté ma vie. Oui, c'est exactement ce que je pense. Toujours rejeter la faute sur les autres, c'est plus pratique. Et elle restera en partie responsable.

J'ai fini l'année avec une moyenne horrible qui me fait honte a posteriori. Je me souviens avoir ri jaune d'entendre mon père - d'ordinaire si autoritaire - commenter à la lecture de mon bulletin catastrophique : "Bah, c'est pas si mauvais que ça". Oui, je m'en souviens. Je me souviens aussi de mon 13 au bac. Je me souviens que les probabilités avaient pour moi la difficulté d'un exercice de maternelle. Je me souviens que j'avais paniqué à la lecture du sujet de mes amis qui passaient un peu avant leurs épreuvres en Polynésie. Je me souviens que j'avais pas mal paniqué, oui. Surtout sur les probabilités. Et la probabilité que j'ai finalement un bon 13 - à mon niveau -  était très très faible. Je me souviens avoir croisé ma prof et lui avoir dit. Je revois son sourire constipé. Je me souviens de mon 14 en bio et de mon pathétique 9 en physique. C'est tout cela qui découlait pour moi du 9 septembre 1999.

Je me souviens, le retour de toutes mes enveloppes avec les réponses négatives. Oui, je me souviens très bien. Et je maudis cette époque, je maudis ce lycée et la plupart de celles et ceux que j'y fréquentais.

Voilà ces dates dont on se souvient, pour des raisons bonnes ou mauvaises. Des dates qui font notre vie telles que nous sommes les seuls à la connaître. Puisque ce sont des dates inintéressantes dont on ne parle jamais. Pas de mariage, pas de naissance pas de mort. Pas de diplôme non plus. Je me souviens malgré tout avoir reçu ce 4 juillet 2000 mes résultats du bac et mon permis de conduire définitif. Ce 4 juillet qui deviendra lui aussi maudit quelques années plus tard, empli d'un deuil inhérent.

Les dates et ce qu'on en fait, ce qu'on en retient.

En ce qui me concerne, ce 10 octobre 2010 aura été exactement aussi vide que je l'avais prévu.

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 15:02

Je me permets de céder aux traditions faciles. Tout blogueur - ou presque - "fête" forcément deux anniversaires : le sien et celui de son blog, avec parfois des bonus pour les proches et les amis. Dans mon cas, pour l'instant, ma "discrétion" me retient de citer ces derniers, mais pour ce qui est de mon humble personne, je vais sérieusement commencer à vieillir à partir de demain. Mais je crois que je tiens le choc, dans mon Sud-Ouest presque natal. J'y repensais ce matin, en m'amusant de constater à quel point je n'aime pas m'attarder sur ces "événements" qui me concernent. Ma dernière fête d'anniversaire doit remonter à mes 8 ou 9 ans. Le reste, par définition à cette période, se prêtait peu pour moi (et mes petits camarades) à la débauche d'effets pyrotechniques.

18 ans, bac, permis, déménagements, retours, 20 ans, 25 ans rien n'y fait, je n'ai jamais tenu à célébrer de mon côté le temps qui passe pour moi comme pour tout le monde. Avec mon esprit tellement positif, je suppose que je préférais et préfère toujours pas de fête du tout à une fête organisée par mes soins, mais ratée. Je regrette rarement.

M'enfin pour l'instant, sur mon blog aux neuf-dixièmes désert, avec quelques oasis disséminés malgré tout par mes proches et mes ami(e)s en ligne, je ne laisse pas complètement tomber, et c'est tant mieux j'imagine.

Même si c'est pas l'envie qui me manque et vous le savez.

Demain donc, pour moi ce sera le vingt-neuvième coup de semonce. Argh. C'est pas comme si la face du monde allait s'en voir dramatiquement changée.

Parce que cela vous concerne aussi un minimum, très chères lectrices très chers lecteurs, je me dois cependant de rajouter que je serai confronté à deux autres dates "importantes" d'ici la fin de l'année. La première le 3 novembre, ou, en gros, le premier anniversaire de cet infime bout de la toile. La deuxième le 7 décembre, où je vais devoir me décider si je reconduis - comble du pragmatisme - mon abonnement payant à overblog. Chose pas si évidente que ça étant donné les circonstances actuelles, qu'elles soient personnelles, privées, professionnelles ou même "littéraires". Rapidement expliqué, je pense qu'abandonner cet abonnement signifiera laisser mourir l'ensemble de ce que j'ai écrit depuis dix bons mois.

A dire la plus stricte vérité, les histoires pour lesquelles j'avais à l'origine ouvert ce machin sont en jachère depuis le début de l'année et c'est sincèrement déprimant. J'ai beau me trouver l'excuse de ma déchirure musculaire qui m'a coupé grave dans mon élan, ça ne fait pas tout non plus. Toujours rejeter la faute sur les autres, c'est ma devise. Ahem.

Au-delà de ça, je tiens à reformuler mes plus sincères remerciements aux quelques celles et ceux qui n'ont pas laissé tomber ces petites pages. C'est plus que de la reconnaissance, c'est de l'ordre du "je vous dois la vie".

Peu importe ce qui se passera d'ici ces dates qui "comptent" pour moi, un peu trop d'ailleurs.

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 20:18

Une de mes plus grandes fans - hu hu - me demande de la taper vous imaginez où j'en suis dans la dévotion qu'on m'accorde ? Comment pourrais-je faire du mal, physiquement, je veux dire ? Alors ma jolie un peu de courage, de ton côté comme du mien, indépendamment cela va de soi rien à voir j'imagine je suppose je suppute. Mais plus sérieusement je répondrai même si je me perds à m'énerver contre cette toile qui part sans revenir et qui me manque. Vous me manquez aussi est-ce réciproque rien n'est moins certain mais peu importe j'ai les jambes en coton ramolli grave par la chaleur plâtre alors comprenez-moi je tombe flapi et les courbatures n'existent même pas malgré le feu froid un peu partout en moi.

Alors pardonnez s'il vous plaît et faites-moi taire.

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 03:14

Je suis depuis cette semaine en train d'essayer (ô magnifique verbe que j'utilise à tout va et qui ne veut vraiment plus rien dire du tout) de reprendre pour de bon la rédaction de "nous sommes des monstres" et "Ishijima". Avec une vraie trame complète définie à l'avance, et tout et tout, presque comme un pro. Si si, je vous jure, il me manque plus que le chat et la robe de chambre - même si ça devient hors-saison - et je pourrais presque me la jouer écrivain. Plus sérieusement, j'essaye de voir à quel point je peux arrêter d'improviser ce qui ne peut pas être improvisé à long terme. Ces fictions sont tout pour moi, je l'ai déjà dit. Si vous ne les avez pas lues, je vous les conseille évidemment, petit à petit, parce que je sais bien que sur un écran c'est pénible, et que pour l'instant, je ne sais pas trop comment remédier au problème.

Quoi qu'il en soit j'y tiens beaucoup et je ne me répèterai jamais assez sur ce sujet. C'est pour cela que je n'abandonne pas l'idée de terminer ces histoires au (très) long cours. Après on verra. Le papier n'est pas une fin en soi, ni un rêve à se faire miroiter éternellement, parce qu'on risque alors de se faire beaucoup de mal à attendre quelque chose qui ne viendra jamais. Ce serait d'ailleurs mon petit conseil lambda aux faux ambitieux comme moi : n'attendez jamais rien d'extraordinaire du côté de vos rêves, ça fera rien d'autre que vous couper les jambes.

En revanche, vous voyez, un petit message plein d'amour d'une de mes nombreuses (huhu) nouvelles admiratrices anonymes pas si anonymes que ça (huhu bis ) ça vous remet ce qu'il faut de pêche pour vous remettre au boulot, et ça n'a pas de prix. Elle se reconnaîtra (huhu ter) et je me permets de lui faire un gros câlin parce qu'elle est géniale et adorable. Je la citerai si elle m'y autorise, mais c'est surtout parce que le mystère c'est aussi bon pour le business (haha) et que ça rend toutes les autres très jalouses (hoho). Je vous dis à bientôt. Au fait, entre nous, les smileys, ça manque, de temps en temps, non ?

Ah, et n'oubliez pas de vous inscrire à ma newsletter, on sait jamais, je pourrais peut-être avoir des idées sympas prochainement. Et puis on sait jamais, si vous m'aimez bien, et que vous vous voulez me "connaître" plus "pour de vrai", je pense qu'à l'avenir j'aurai tendance à parler de choses "réelles" uniquement de ce côté.

Bon, j'abandonne, quand c'est pas les smileys, c'est les guillemets. Bonne semaine à vous, mais au secours, à l'aide, help, hilfe, tasukete quand même.

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 18:55

(suite de l'histoire précédente. ah, et au fait, ceci constitue mon 100e article. yeepy yeepy yay)

 

 

 

 

(...)

 

Parce qu'à aucun moment, je n'aurai dévié de ma mission, qui était de te mettre au centre de tout mon monde.

Parce que plus que jamais, je me serai souvenu de mon serment de te faire connaître en démultiplié ce qu'il en coûte de m'humilier.

Il se peut même qu'après un certain temps nous décidions de nous unir pour de bon.

Bien sûr tu me tromperas, avec plaisir et nécessité. Voire inquiétude.

Et bien sûr de mon côté je n'en ferai rien, amoureux transi à attendre avec toujours plus de patience, toujours plus d'abnégation qu'une discrète mauvaise fée joue son rôle.

Un jour de folie nous aurons peut-être des enfants. Des filles. Deux ou trois. Mes petits anges. De moi, par moi, pour moi.

De moi oui, cela ne pourra faire aucun doute. Et dans ma fatigue j'aurai même fait vérifier. Elles n'auront rien pourtant rien de moi, non.

Ce seront mes seuls petits anges à ton image parfaite.

Je les élèverai à la mienne, sans éclat, imperturbable.

Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'elles t'échappent.

Et elles t'échapperont, je me le suis promis.

Tu seras l'archétype de la mauvaise mère, mais personne ne pourra mettre en doute l'amour que tu leur porteras.

Mais je les garderai, je me le suis promis.

Toi tu continueras à ouvrir tes cuisses au premier venu, comme si ta vie en dépendait.

Moi je patienterai, avec nos petites filles. Si parfaites si jolies si mignonnes si douces si sages.

Tu retrouveras un bon travail. Entourée d'hommes tous plus élégants les uns que les autres tu n'auras que l'embarras du choix.

Avec ennui et dégoût tu te soustrairas à ton devoir conjugal auquel je prendrai pour ma part un plaisir forcé, et hypocrite.

Je ne sais d'ores et déjà d'où tu tireras la décence de t'escrimer à me cacher toutes tes aventures.

Tu n'auras que l'embarras du choix. Moi j'aurai nos filles. Mes filles. Si jolies si douces si sages si mignonnes si parfaites.

Et elles n'auront qu'à peine le loisir de s'entraîner à te détester puisque sans que tu rendes compte viendra le jour, proche très proche, où je te dévoilerai mes horreurs avec la lettre de l'avocat. Demande de divorce. A tes torts complets. Depuis le début. Depuis avant le début.

A la fin tu ne seras plus rien. Tu n'auras plus rien, tu auras tout perdu, y compris mes filles, mes petites némésis chéries à qui j'aurai lentement très lentement inculqué la haine de tout ce que tu représentes. Celle qui a de tout temps fait du mal à leur papa adoré. Tu t'estimeras chanceuse que je sois assez miséricordieux pour te payer ta pension avec la régularité d'une horloge suisse.

Je serai ainsi maudit et heureux. Jamais soulagé, je le sais, mais heureux. Je me serai enfin vengé de ces longues humiliations dans lesquelles tu m'avais mises à l'époque.

A mon tour j'irai me balader entre toutes les cuisses disponibles. Mais mes filles me comprendront, un jour. Elles comprendront mon calvaire et l'hygiène nécessaire à un homme traité comme un merde la plus grande partie de sa vie.

Je ne vivrai pas vieux, non. Personne ne peut survivre trop longtemps au fardeau de l'inique. Mais je mourrai aimé de mes filles qui te mépriseront. Et cela vaudra tous les enfers du monde à mes yeux fatigués.

Je me serai vengé, une seule fois seulement dans ma vie, mais bien. Et oui, l'injustice bienfaitrice saura aussi faire en sorte que ce soit toi qui payes pour toutes les autres.

Je me serai vengé, oui, et au moment de descendre vers l'inconnu je jouirai en pleine force de cette vengeance assouvie et des fantasmes extatiques de souffrances qui m'aveuglaient depuis ce qui me semble être déjà une éternité.

Patience et vengeance.

Plat froid dégueulasse et sublime à la fois. Tellement nourrissant.

 

Tu n'en sais rien, ma chérie, non, et tu n'en sauras jamais rien mais je t'aime encore. Bienvenue dans mon monde.

 

Oui, bienvenue.

 

 

 

 

 

(je suis épuisé à point gravissime... j'ai mis un temps fou à écrire ce texte, et je me demande pourquoi. A part son sujet, je pense que sans surprise, c'est juste qu'il ne me convient pas. J'espère qu'il saura trouver grâce à vos yeux malgré tout. Je ferai peut-être quelques retouches dans les prochains jours.

quant à la "célébration" de mon 100e article, je crois que je n'ai malheureusement pas du tout le coeur à ça, et qu'en plus, les résultats ne s'y prêtent pas.

quoi qu'il en soit, je remercie toujours toujours encore plus vivement sincèrement chaleureusement les personnes qui viennent régulièrement me lire et sans qui ce blog ne serait rien, et moi non plus, vu qu'on sait maintenant que je fais corps avec lui. Aïe, mon bras...

Merci donc à vous, fidèles lectrices et fidèles lecteurs. Puisse ce blog durer encore un peu avant l'implosion.)

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 19:44

Tu n'y as jamais cru, hein, et moi non plus, à ces conneries de coups de foudre, de "papillons dans le ventre", les saloperies d'éphémères qui à la base l'oublie jamais sont des larves, puis des chenilles toutes moches qui s'entoureront de leur propre bave pour se transformer en ce qui charme tellement de monde mais qui ne vaut pas mieux qu'une mouche à merde, dans le fond.
Maintenant que tu réapparais, faible et esseulée, je me marre.
Ton couple se barre en couille et je me marre.
Tu es laide.
Tu es lâche.
Tu es vile.
Tu es vaine.

Tu me reviens après n'avoir jamais été mienne. Et tu te sens irrésistible sans l'être.

Et je te le ferai croire.

Ou plutôt non.

Tu verras bien que je resterai intransigeant. Mais intraitable par rapport à mes anciens sentiments à ton encontre.

Je ferai tout pour toi. Je vivrai pour toi dans ma haine. Je veillerai à chaque particule de ton être. Aux infiniment petits soins. Patiemment. Très patiemment.

Et je te connais.

De ton désintérêt pour moi, et par crainte de mes agissements mal-intentionnés, naîtra je peux l'imaginer un amour terrible, une reconnaissance dégueulasse avec la certitude fondamentale que sans moi tu ne serais rien.

Et j'en jouerai. Je me gausserai.

Et je céderai en fausseté. Et tu t'abandonneras sans confiance.

J'aurai accédé à ce que voulais depuis tant d'années. Tu seras mienne, enfin.

Parce que je t'aurai secouru sans la moindre faille.

 

(...)

 

 

(à suivre. si ça vous plaît, bien sûr. Sinon, je laisse tomber parce que je suis fatigué.)

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