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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 21:21

Monter en haut. Descendre en bas. Naître seul vivre seul mourir seul. Bannir les infinitifs. Insister pour bannir les infinitifs. Payer cher la caution. Déborder l'enthousiasme. Réciter les doutes. Rêver les désillusions. Maquiller les défaites. Travestir les souvenirs. Enterrer les projets. Exhumer les foirades. Ressusciter les visions. Embellir les visions. Repasser pour repasser. Rattraper sans trébucher. Calmer les promesses. Calmer la foi révolue. Retourner au Japon. Retourner au Japon. Retourner au Japon.


 

P1040842

 

 

photo: port de Yokohama, juin 2006. (merci au Tigre)

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 01:21

Les peurs tangibles. Ou encore la paranoïa justifiée. Vous connaissez ? Vous voyez vers où nous nous dirigeons ? Peut-être pas.

Et peut-être avez-vous raison. Peut-être que les signes trompent, que les affichettes trompent, les unes avant les autres, et les autres après d'autres autres.

Mais la défiance malsaine ne s'émeut pas du passif de chacun, et elle n'a aucun besoin particulier de s'exprimer sur la chose.

Elle juge et elle sait. Elle appauvrit et humilie. Elle camisole et enferme.

Voyez les affichettes. Comptez-les. Et imaginez, multipliez au hasard par les histoires réelles de début de la fin.

 

Celles et ceux qui doivent boire boiront quoi qu'il arrive.

Et celles et ceux qui ont les moyens de manger n'y entendront jamais rien.

 

 

 

 

 

 

(music unrelated, comme on dit)

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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 05:18

Nous ne sommes pas les enfants des ordres nouveaux

Nous avons attendu un temps qui n'est jamais venu

Nous avons vécu nos propres sales guerres

Nous nous sommes retenus de ou cachés pour pleurer

Nous avons écouté nos aînés comme nos cadets

Nous nous sommes persuadés de l'invraisemblance d'une vie raisonnablement heureuse

Et ainsi nous sommes parvenus à quelques conclusions superflues

 

 

Aujourd'hui nous avons décidé de tirer sur le cordon plutôt que de chercher l'interrupteur

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 04:04

kobeaquarium

 

 

 

On éteint et on regarde. Il y a nécessité, il y a dessein. On se dira tout la prochaine fois. Notre temps est tellement plus long que le leur.

Ceux-ci sont dans l'eau, derrière une vitre. Les autres sont dans des gigantesques cages de béton et de verre prêtes à exploser tant l'air brassé est brûlant.

L'électricité fait sa loi. Alors on coupe tout, on se tait, et on admire.

Le reste ne saurait déjà nous concerner.

 

 

 

(crédit photo : asahi shimbun. Des enfants visitent l'aquarium de Kobé, plongé dans le noir pour économie d'énergie)

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 02:04

Si je me lave c'est pour sortir. Si je sors c'est pour marcher. Si je marche c'est pour m'asseoir.

Après des années de lutte ce sont des règles simples qui se sont imposées à moi.

 

Si je me lave c'est pour sortir. Si je sors c'est pour marcher. Si je marche c'est pour m'asseoir.

Avant, et quand je dis avant je veux dire il y a longtemps, les règles étaient moins bien définies. Je ne me rendais pas compte. Je me lavais sans but, sortais sans but, marchais sans but pour parfois, souvent, m'asseoir sans vision. Mais aujourd'hui presque récemment, tout s'est éclairci d'un seul tenant. Les plombes ont passé.

 

Si je me lave c'est pour sortir. Si je sors c'est pour marcher. Si je marche c'est pour m'asseoir.

 

A vous tous cela vous paraîtra forcément risible ou dérisoire. A vous tous qui perplexes penchez la tête avec retenue j'aurai l'air d'un énième perdu à la mauvaise cause. Mais les vérités les plus basiques sont celles qui nous meuvent.

 

Si je me lave c'est pour sortir. Si je sors c'est pour marcher. Si je marche c'est pour m'asseoir.

 

Les constats les plus clairs sont ceux qui nous forgent. Il n'y a pas à brasser autour de soi, le vent est bel et bien là quoi qu'on en dise. Je ne cracherai ni dans la soupe ni sur l'ordure je ne partirai jamais sans me retourner. Je censurerai ce qu'il y a à censurer, avec empressement ou inadéquation, sans démesure ou autre auto-flagellation.

Il n'y a absolument aucune raison de brasser autour de soi, le vent est bel et bien là quoi qu'on puisse en dire.

 

Si je me lave c'est pour sortir. Si je sors c'est pour marcher. Si je marche c'est pour m'asseoir, puis me relever, partir très loin et rentrer chez moi.

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 03:12

Advienne que prévaudra, dans le silence entre autres

L'expectative trop lente trop grasse rape sur les nerfs

Prévienne que guérit, même si guérison il n'y aura pas, on vous ment

Gonflée à bloc et à blanc l'inertie triste poursuit sa route

Ne gâchez pas tout de suite vos dernières cartouches

Ne rechignez pas à faire montre d'un minimum de fausse volonté

Le ciel appartient à celles qui couchent tôt

La ponctuation sans utilité sur des idées stériles

Et la rhétorique bancale comme seule planche de salut

Advienne que faudra, sur le vide au-delà des maux

Les priorités s'entassent se déforment se défont

Là où sauve qui pourra, avec les méandres surfaits en pleine contagion.

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 05:55

Appréhender. Les deux sens du terme. Enfin, imaginons. Assimilons les fausses cuites que plombe l'univers rose calciné de ceux qui nous bradent leur excédents de stocks. Suivons les coursiers aux grand coeur sur tous les plateaux de télévision. Cliquons à perdre les ongles sur ces magnifiques sites où tout est lié. De l'ordure à l'ordure en passant par les zolies digressions de journalistes-écrivains-philosophes-essayistes-penseurs-économistes-ministres-spécialistes-de-forcément-quelque-chose auto-proclamés.

Apprécions la diversité des sources et des envies de bien faire, de vite faire, d'écrire vrai et complet, riche et dégueulasse ou pauvre et bienveillant.

Prenons acte des efforts concédés par les différentes fanges de nos classes dirigeantes.

 

Branlons le bas de combat. Ne serait-ce que parce que celle-là oui j'ai toujours rêvé de l'écrire un jour.

Fédérons les Nadal au-dessus de nous. Et jurons que celle-là, non, j'en ai pas rêvé mais je l'ai fait quand même.

 

Partageons nos peurs comme nos reproches, pour mieux nous mettre sur la gueule. Accueillons la grandeur où qu'elle pointe, et enterrons-là quand elle disparaît. N'écoutons pas la voix des ceux-là trop bien nés après la guerre. Créons ce qu'on nous dit de créer. Subjuguons nos aînés par la connerie. Maîtrisons la connerie par la rage. Calculons la médiocrité avec la puissance.

 

Vénérons le tout-communication, le tout-information, le tout-sexe, le tout-art, le tout-économie tout-politique.

Absolvons internet, le porno et les lolcats. Osons les lolhorses. Puis plus tard les lolsharks. Oui, gardons le meilleur pour plus tard. Ne sourions pas parce que ça ne sert absolument à rien. Ne sourions pas parce que ça n'a jamais rien apporté à personne.

 

Travaillons en silence et en souffrance. Chômons avec élégance et courtoisie. Compatissons aux douleurs des autres. Mais ne sourions pas. Sourire c'est pour les cons. Sachons rire cependant. Parce que chacun sait qu'il est bon de rire, parfois. Mais ne sourions pas. Sourire donne des rides.

 

Lisons. Lisons beaucoup et bien. En silence et sérieusement. Attentivement.

Baisons. Si possible. Sans sentiments si possible et ne lisons donc pas celles et ceux qui nous vantent pour vendre les mérites de l'amour absolu. Qui fait sourire et donne des rides.

 

Ainsi CQFDons. Concluons sans grâce aucune pour celles et ceux à qui les visions ne s'offrent plus. Plaignons les autres à qui elles aparaissent encore. Pleurons virilement, sans emphase. Mettons un terme à ces choses futiles dont se nourrit notre magnifique monde d'échange et de savoir. Puis enfin, carmina buranons en force, dans l'émotion, la sagesse et la classe.

 

 


 

emohorse

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 00:00

À celles et ceux qui sont au regret nous adressons ce message simple : restez-y. Restez-y et nous, nous nous occuperons de votre vérité qui est si laide et insipide.

 

À celles et ceux qui sont au regret et qui nous le disent il nous faut exprimer notre mépris le plus reconnaissant. Car quoi qu'ils en disent et surtout en pensent nous valons bien mieux qu'eux au final.

À celles et ceux qui ne prennent même pas la peine de nous le dire noir sur blanc nous devons faire comprendre notre vomissure permanente.

À celles et ceux qui usent de leur petit pouvoir pour détruire des vies à l'avance et sur la durée nous dévoilons notre ressentiment exhaustif et concret.

À celles et ceux qui n'ont pour seule jouissance le malheur des plus faibles nous opposons systématiquement notre dévotion à la justice et à l'honnêteté, à la bonne volonté et l'empathie en complète déperdition dans nos sociétés.

De celles et ceux qui tirent éhontément profit de ces mêmes faiblesses nous pouvons quantifier la masse inconsidérée d'ordure qu'ils charrient au cours de leurs vies pathétiques.

Aux cyniques perpétuels qui ont perdu tout sens des valeurs humaines, aux misérables handicapés de l'affect nous rappelons que tout, absolument tout se paye, dans ce monde comme ailleurs, en dessous comme là-haut.

Pour les anciens faibles devenus archétype de bourreaux nous gardons la plus grande acrimonie, salace et cathartique, nous les ramenons avec violence à leurs origines, leur milieu qu'ils ont reniés. Nous les enfouissons dans leur honte de s'être oubliés à leurs idéaux.

Pour les menteuses, les affabulatrices, les perverses, les manipulateurs les lâches congénitaux de tous niveaux nous préparons l'expiation.

Aux responsables véreux de toutes ces personnes nous promettons le malheur des années à venir. À ces responsables qui détruisent un à un les plus petits espaces d'espoir que les faibles se créent nous déclarons une guerre sans nom, lente et douloureuse.

 

Dans les visions comme dans les faits, nous arriverons à chaque fois à nous convaincre que cette faiblesse n'est qu'un concept .

Dans les visions comme dans les faits, nous trouverons toujours de quoi nous répéter que jusqu'à présent vous ne paraissiez grands que parce que nous étions à genoux.

 

Ainsi, à celles et ceux qui sont au regret nous adressons ce message simple : restez-y. Restez-y et nous, nous rebâtirons un ensemble neuf, juste et limpide.

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 11:11

Travailler dur et dru pour accélerer le rythme sale et la fausse éloquence de ces lignes en cascade.

Hallucinations individuelles en boucles courtes et serrées

Crispation entière et triste potentiel incarné

Drames relatifs et excommunication exigée

Lourds tremblements à peine contrôlés

Passif douteux sans expiation nécessaire

Chien aux abois qui ne mord pas

Sacrifice permanent et probablement prioritaire

Humanité du grave du pire du circonspect du las

Terrorisme mental qui vous abreuve sans voix

Peuplades modernes équipées et dérisoires

Trafiquants heureux honnêtes et gras

Femmes d'un soir puis d'un soir puis d'un autre soir

Travailler à perte pour garder le rythme bancal et l'éloquence avariée de ces lignes en débandade.

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 02:56

bp33

 

 

Il est toute l'énergie de l'alpha quand l'oméga semble avoir rendu son verdict. Il est le debout quand le couché ou l'assis se dressent comme la seule solution. Il est ce qui pousse l'homme à ne pas sombrer quand tout s'écroule. Il est ce qui maintient l'homme dans la vie alors que toute la mort du monde s'infiltre au plus profond du reptilien. Il est l'espoir primordial quand l'horizon disparaît. Il est la part humaine naissante sur laquelle il n'y a de choix que de s'appuyer puis de tout reprendre à la base quand la Nature a fini son explication.

Il est l'innocence fondamentale à protéger sans relâche contre l'inconscience tragique des adultes et la folie des éléments.

 

 

 

(source photo : Kyodo/Reuters)

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