pour les couettes encore

(voir ce texte-ci)

Ca vous reprend de plus belle. Vous le sentiez venir et ça vous reprend de plus belle, pour de bonnes raisons avec les mauvaises en ordre rangé. Vous dormez à nouveau comme un vampire, étendu habillé hiver comme été les yeux explosés pour de mauvaises raisons avec les bonnes en coma prolongé. L'immersion a pourtant lieu, avec les cauchemars idoines prêts à lancer l'assaut.

Les mois se suivent dans leur indisctinction courtoise que fait balancer la température au-delà des bruits venus d'ailleurs connus.

Sous la couette ce n'est plus la mort. C'est la vertu hypnotisante de la fin qui s'annonce en Arlésienne. C'est le prolongement en dents de scie des sentiers où vous avez tant voulu vous perdre. Au plafond luisent des animations de pleurs de joie étrangers, tandis que le plancher suinte de ces matières grasses qu'on vous avait proscrites.

Sous la couette ce n'est pas la mort qui vous était promise, ni la solitude qu'on vous avait plaqué sur la gueule comme un produit à la toxicité approuvée par un panel représentatif de 897 femmes entre 29 et 53 ans.

Imaginez un peu toutes les choses à découvrir en vous mentant. Rendez-vous compte de ce qui vous attend dans les petites limbes, entre l'hygiène admise des hôtels dans l'alignement et la répulsion des monstres qui errent au milieu de votre sommeil chimérique.

Ce n'est pas la mort, là-dessous. Dans les faits réels vous respirez juste l'appétence pour le vide vu, revu convenu et minimisé.