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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 03:44

Oui, puisqu'apparemment ce n'est plus une valeur à la mode, ou de moins en moins du moins, alors éliminons-la. Il n'y a que des lois, bien sûr, il ne reste que la loi cela va de soi. On en écrit des paquets il paraîtrait même que c'est un métier et que des gens sont grassement payés pour ça. Alors la justice devra être annihilée. Tout sera encadré depuis le début jusqu'à la fin, tout sera décompté comme un faux karma de semoule avariée. Et on se marrera comme des bossus face au premier qui criera à la honte de l'humanité, à la duperie, et à ô mon dieu quelle injure l'injustice. Il est de ceux qui ne seront jamais à la page. La justice, c'est out. Les lois, c'est in. Ca sonne bien y compris quand on y comprend rien. Qui est une est indivisible ? Qui ne sent pas des pieds ou des mains grasses dans l'argent sale ? Personne ne sait plus et il paraîtrait que c'est pour le mieux. La colère est inutile, fatigante, voire. Pour toutes les parties. Qu'elle vienne d'un côté comme de l'autre. Alors à bas la justice romantique, à bas la vision idyllique de l'honnêté, de l'intégrité qui auraient dû toujours finir par payer, place aux matraques et vive la loi et ses tables, la loi faisant foi, la loi comme religion exacte et absurde. J'aime la loi, je la kiffe, voire. J'aime l'idée ne pas avoir le droit de m'exprimer sur un sujet qui me concerne au plus haut point et de devoir payer quelqu'un, aussi compétent soit-il, pour le faire à ma place. Je kiffe l'idée de me faire servir, voire. Je kiffe l'idée d'être pris en une seconde pour ce que je ne suis pas. Je kiffe l'humiliation surranée et bien réelle de ces heures passées à attendre des gens à qui on demande de juger des retards de quelques minutes justifiées et une vie brisée dont tout le monde se contrefout ostensiblement, par défaut par abcès par goût par absence.

La justice n'a jamais vécu. Vive la Loi.

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 04:58

J'ai appris que ce que j'avais cru être un torticolis, puis un un blocage nerveux au niveau du cou est en fait une déchirure musculaire du trapèze. Ce qui rend mes douleurs très légitimes, surtout quand on sait que je me suis refait très bêtement un claquage de ce même muscle il y a une semaine. Rien à faire, sinon essayer de calmer le tout avec des antalgiques mi-figue mi-raisin qui fonctionnent très mal avec moi.
Donc, voilà. J'ai toujours très mal, très régulièrement.
Pas de fausses excuses pour mon silence et mes retards.
Je ne me plains pas. J'explique.
J'espère que vous vous portez bien, de votre côté.

Avec ça je doute très sincèrement faire la chronique de bioshock 2 comme je l'avais promis si mes souvenirs sont exacts. Le temps passant trop vite elle en perd aussi vite son intérêt. Intérêt dont je doutais déjà grandement vu le nombre de tests et de chroniques identiques aux miennes que vous pourriez trouver sur le net.

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 05:03

La connerie humaine n'est pas un moulin à vent. Le cynisme tout pourri non plus. C'est le fait d'être obligé de laisser les connes et les cons à leur triste sort de connes et de cons qui parfois, me déstabilise et me paraît sans fin. Je ne suis pas un altruiste. C'est une façon de me protéger de ma rancune qui elle, est réelle. Souvent je dois reculer, non par lâcheté mais par dégoût du conflit pur et dru face à la connerie humaine et au cynisme cités en sus. Tout le monde sait ce qu'Einstein en pensait. Allez, pour les fatigués du weekend, il disait peu ou prou (qui dit encore peu ou prou?) qu'à sa connaissance il n'y avait que 2 choses infinies: l'univers et la bêtise (connerie, pour moi) humaine.
J'ai fait l'expérience la nuit dernière d'un début "d'altercation" avec une truie que je ne citerai pas pour lui faire plus de pub qu'elle en a déjà. Une de ses blogueuses pseudo "influentes" et qui se font un plaisir gerbant à se fourvoyer dans le cynisme dont je parlais plus haut. D'où connerie humaine puissance mille. On ne peut se battre contre la connerie. Le pire venant des commentaires extérieurs du style on t'aime quand tu fais ta pute. Là on atteint la fange au milieu, les étrons dont je parlais, genre Eric Besson. Le cynisme, oui, le cynisme. Faire parler de soi, insulter, dénigrer, se mettre au dessus de tout comme si sa vie en dépendait, une fois qu'on a atteint une petite célébrité. Attendez, permettez que je vomisse.

Je m'essuie la bouche, boit de l'eau et continue. Je dois absolument préciser une chose, qui, si vous m'avez lu un minimum, paraîtra évident. J'ai toujours adoré l'ironie. Vraiment.
C'est avec l'autodérision le signe de la supériorité de l'esprit humain. J'ai toujours tenté d'en faire preuve, avec mes faibles moyens. C'est complètement différent du cynisme nauséabond dans lequel tellement de personnes, dont des blogueuses (surtout des blogueuses, désolé les filles) et des blogueurs. Les simpsons, South Park, les Guignols, Groland et plein d'humoristes pratiquent depuis des décennies l'ironie d'une façon géniale. Il y des gens qui considèrent Pierre Desproges ou Coluche comme des dieux. Je n'ai pas de dieu quelconque mais pourquoi pas. Ils n'ont jamais été cyniques, jamais. Extrêmement sarcastiques, oui, mais cyniques, jamais. Stéphane Guillon a parfois été à la limite, mais j'avoue que je l'aime bien.

Après chacun sa définition du cynisme. Je m'en suis fait une très claire. Regardez "Dogville" et écoutez en VO la voix du narrateur. Le cynisme c'est ça, à l'état pur. Cela fait partie des quelques films que je vomis de tout mon être. Comme je gerbe Lars von Trier, un grand cynique lui aussi.
Je ne sais pas si les gens se souviennent que l'orgueil fait partie des 7 péchés capitaux. Même sans être croyant cela devrait porter à questionnements. Et les cyniques sont tous, sans exception, des gens extrêmement vaniteux, prétentieux, imbus de leur personne pour des raisons souvent lointaines dont je me fous comme des éjaculations précoces de naboléon.
J'ai horreur des gens prétentieux. Je n'y peux rien. Ca me passe par tout le corps et ça ressort que par la bouche.
L'avantage ou l'inconvénient du "net 2.0" c'est que ça a tendance à me le rappeler sans que je l'ai du tout demandé.

J'espère que vous me pardonnerez cette nouvelle tirade intolérante, inconstructive violente et ô combien inutile.
Pour ma défense, je me suis attaché à faire court.
Ca doit être ça, chez moi, l'effet Noël.

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 03:35

S'il y a bien un sujet récurrent auquel plus personne ou presque ne prête attention, c'est bien celui de la disparité Paris/Province en France. Unique en son genre en Europe, voire dans le petit monde des pays développés, elle l'est déjà en nombre, mais aussi en qualité, faute de trouver un meilleur terme.
La décentralisation a été LE grand débat politique des années 80. Aujourd'hui, sous prétexte de coûts, notamment, ces idées essentielles à la bonne vie d'une nation sont mises à mal, voire en danger de mort. Je n'irai pas jusqu'à lancer que la décentralisation est sous perfusion, car je n'ai ni les chiffres, ni les connaissances valables pour ça, mais c'est bien l'impression que ça me donne.
Si on considère que nous sommes 66 millions de Français en 2009, il faudrait peut-être répéter que 55 millions de ces mêmes Français ne vivent pas en Ile-de-France, et plus précisement à Paris et dans sa proche banlieue.
Oui, il faut le répéter. Et donc, je le répète, bêtement.
La classe politique et les médias l'ont complètement oublié. Et tout cela a empiré depuis l'arrivée du nabot, premier empereur a n'avoir, contrairement à tous ses prédécesseurs de la cinquième république, aucune attache en province.
Et le pied-bot HAIT la province, sans qu'elle le lui ait assez rendu en 2007, loin s'en faut. Il faut se l'imaginer revenir à Neuilly tous les soirs après ses meetings, depuis Lille comme depuis Pau, Marseille ou Perpignan. Est-il allé à Perpignan pendant sa campagne? Je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir. Vous aurez compris là où je veux en venir. Ce que je vous raconte là je me souviens l'avoir lu il y a quelques temps dans un article édifiant de Marianne à propos des relations entre Sarkozy et la Bretagne, avec des phrases volés à vomir indignes d'un président de la République, sur les bretons et les provinciaux en général.
Les médias ne sont pas plus à épargner. France 3 Régions se débrouille comme elle peut pour garder ses bureaux ouverts, et "toutes" les chaînes de télé et de radio envoient sans hésiter je ne sais combien de pseudo-envoyés spéciaux pour couvrir la sortie du vieux beuglard opticien à Los Angeles. N'y a-t-il pas comme un léger décalage?
Ah, si, vous avez le grand JPP, à 13 heures sur télébouygues. Extraordinaires reportages sur la France profonde comme on l'aime, avec des gens biens blancs dedans, avec de "zolis assents" comme il faut, faisant des métiers passionnants pour certains, rares et utiles, certes, mais ô combien méprisés et caricaturés par ceux venus les chercher depuis Paris. Télébouygues étant égal à télésarko, on arrive lentement à une drôle de mise en abyme, du style les bouseux sont bien sympa, ils sont blancs, ils sont français, mais qu'ils restent chez eux quand même, nous on a des trucs sérieux à faire ici à la Capitale.
Mais en dehors de l'Ile-de-France, il y a toujours 55 millions de personnes qui vivent et qui pensent et qui inconsciemment n'attendent même plus qu'on pense à eux. Vous avez Lille, Lyon, Marseille ou Bordeaux. Vous avez aussi Brest, Nantes, Strasbourg, Rouen, Reims, Caen ou Dijon. Et vous avez aussi Cahors, Royan, La Rochelle Angoulême ou Périgueux ou Valenciennes ou Roubaix ou Chaumont et bien sûr j'en oublie mais le principe est là. Dans toutes ces villes de taille très variable, les possibilités données aux habitants de "s'épanouir", dans le sens le plus large du terme, sont très disparates selon les moyens et la motivation de l'équipe municipale. Mais s'il y a une chose dont je suis certain, c'est que ce n'est pas en citant Dijon une fois par an dans les journaux, cette année parce que l'affaire du petit Grégory va y être rejugée ou Angoulême à cause de son festival de BD que la condition des provinciaux va s'améliorer. La vie y est moins chère, par définition. Certes. Et encore pas partout. C'est un fait. Mais après?
Pourquoi, avec ses dizaines et ses dizaines de départements, il ne serait pas possible, pour chacun d'entre eux, d'avoir une meilleure visibilité? Non pas comme un parti politique, peut-être un peu pour le tourisme, mais surtout pour se faire connaître.
Mes parents habitent depuis 10 ans en Haute-Marne. J'y ai passé mon bac, et mon permis de conduire. C'est une terre magnifique, qui se dépeuple, faute d'investissements. Je mets avant tout 99% de mes lecteurs au défi de situer la Haute-Marne sur une carte de France. Ensuite, si je vous dis que cela se situe entre Reims, dans la Marne, et Dijon, en Côte d'Or, vous remettrez probablement mieux. C'est surtout connu par les gendarmes, car une des écoles de gendarmerie de France se trouve à Chaumont, et à cause de de Gaulle, qui s'est installé à Colombey-les-deux-Eglises après la 1ère Guerre Mondiale. Si Chaumont perd son Ecole, cela risque de sentir le pâté pour les finances. Il faut savoir que son maire, Luc Chatel est actuellement ministre de l'Education Nationale. Un homme d'une incompétence rare, mais fidèle au nabot, donc récompensé. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il n'est pas foutu de mettre sa ville en valeur aux yeux des Français et pourtant... Alors que Reims profite du TGV, Chaumont se voit éloignée de Paris par le rail d'une façon très triste et qui ne risque pas de s'arranger, vu que le nombre de trains disponibles diminue chaque année un peu plus.
Bref, je n'ai aucunement l'intention de faire la pub d'un endroit dont je préfère largement les paysages aux habitants (de droite décomplexée) mais je voulais donner Chaumont comme exemple caractéristique des risques encourus par la recentralisation, avec un maire membre important du gouvernement.

Maintenant que j'ai fait mon laïus, je pense que l'on peut appliquer ça au monde entier.  Quand les yeux sont tous, tous braqués vers Washington ou Copenhague, qui se soucie, je sais pas, de l'été qui approche en Australie et qui risque d'être ravageur, ou du changement d'ère politique au Japon? Qui? Oui? Demandez-vous si vous savez le nom des dirigeants des deux pays que je viens de citer et peut-être que vous verrez ce que je veux dire. Il faut aussi savoir "parler" de l'Australie et du Japon. La première, pas uniquement quand des requins blancs croquent des mollets (litote) sur les plages. Le second, pas uniquement en cas de video débile ou de tremblement de terre catastrophique.

Pour continuer sur le Japon, et sans vouloir me tromper, je crois bien que le seul correspondant permanent est Philippe Pons, du Monde, avec aussi les journalistes de l'AFP j'imagine, j'espère. On lui laisse, et je suis gentil, quelques encarts par mois pour parler de tous les aspects extrêmement complexes de ce pays qui reste la deuxième puissance économique mondiale, en même temps qu'elle prend depuis 20 ans une place considérable point de vue culturel, auprès des jeunes notamment. C'est un bon journaliste mais il doit se sentir un peu seul, parfois.
Que ce soit Radio France ou France Télévisions, aucun de ces réseaux n'a les "moyens" ou les "besoins" d'avoir des journalistes présents constamment là-bas. Je ne parle même pas de télébouygues ou de téléachat6...
Allez savoir combien de journalistes français sont en Australie... Je n'aurais pas peur de dire aucun. La logique commerciale est là, magique et magnifique, soutenue de main de maître par la sacro-sainte "efficacité".
Bien sûr, à l'ère internet, quel besoin de se déplacer?
Lors de la première guerre du Golfe, les envoyés spéciaux français restaient à l'abri dans leur hôtel à regarder CNN, alors...

Bref, donc, quoi qu'il en soit n'oubliez jamais que cinq sixièmes des Français vivent ailleurs qu'à Paris. Et que dans l'injustice inhérente à notre société actuelle il n'y a pas de plus bel exemple de majorité silencieuse.

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 01:21

Oui, bien que ce ne soit absolument pas le but premier de mon blog, je crois que de temps en temps il faut, en tant que citoyen, s'exprimer sur ce qui se passe dans son propre pays. Profitons-en tant qu'il est en est encore temps. Le faire par écrit est évidemment un plus, car tout le monde sait ce que ça implique par rapport à des paroles dont personne pourra certifier l'exactitude plus tard.

Oui, au milieu de mes feuilletons ou autres notes de plus ou moins d'interêt, je tiens à rendre hommage à ce grand homme qu'est Eric Besson, ainsi qu'à tout le gouvernement dont il fait partie, sans oublier notre nabot préféré. Eric Besson, un grand homme, plein de savoir, de vertu, de compassion et de désintéressement, un homme prêt à tout pour ses amis, sans aucune arrière-pensée, jamais. Un homme plein de compassion, oui, courageux et intègre, toujours prêt à aller se confronter aux problèmes, et regarder dans les yeux les gens qu'il insulte. Un homme dont la bonté dépasse les frontières, c'est le cas de le dire, un homme qui, débordant de bonne foi, n'a jamais cédé à la facilité de s'enfermer dans les idées reçues pour prôner une soi-disant mise à mort de la bien-pensance. Un homme, surtout, qui sait s'entourer des bonnes personnes, et les récompenser de leur fidélité. Un homme de tout temps fidèle à ses idéaux de justice, d'égalité entre les hommes. Un homme pour le partage des richesses et l'équité de traitement entre tous les êtres humains. Un homme qui n'a jamais cherché à faire parler de lui par plaisir de faire parler de lui. Un homme, encore, qui sait poser les bonnes questions à son peuple, au bon moment. Un homme qui a de l'initiative, et de l'indépendance...

Bon, je fais caca ou tout le monde a compris? Ce type est une ordure, une vraie raclure de chiottes. Pardon pour la vulgarité constructive, mais depuis des mois je me retiens. Les politiques me débectent. Tous. Mais j'arrive à peu près à trouver des circonstances atténuantes à presque tous, et toutes. Pas à lui. Hortefeux a pour lui d'être resté aux côtés du nabot depuis le début. Fillon doit être pardonné, le pauvre, d'être aussi imberbe psychiquement. Frédéric Lefebvre me fait rire de pitié. Tous les ministres de l'éducation nationale peuvent être taxés d'immobilisme, avec en face d'eux l'un des milieux les plus immobilistes qui soient.
On arrive bien à retirer les cours d'histoire-géographie. Alors je suppose que dans quelques décennies Eric Besson, le nabot et toute sa clique pourront passer pour des grands hommes, oui. Mais j'espère sincèrement être mort avant de devoir passer par une avenue Nicolas Sarkozy ou une rue Eric Besson. Déjà que j'ai un mal fou à m'arrêter en métro à Bibliothèque François-Mitterrand...

On me criera dessus: c'est facile de taper sur les politiciens. Bien sûr, c'est facile. C'est tellement facile que tout le monde le fait, et se plaint, et quand parfois on sort gueuler dans la rue le nabot nous explique, tout fier qu'il nous entend mais qu'il n'en tiendra pas compte. Bien sûr, il a été élu, en partie à cause d'un machisme latent chez l'ensemble des Français et des Françaises également. N'allez pas croire que je sois un fan de Ségolène Royal. Loin de là. J'ai entendu et lu des témoignages de première main racontant qu'elle est insupportable de pédance. Comme toutes les "personnalités" de gauche, en fait. Jospin s'est lamentablement planté en 2002. Pour cette raison précise, et d'autres. La France n'a jamais eu la gauche qu'elle méritait. Elle ne l'a tellement pas, que quand le Vieux a claqué, elle s'est retrouvé à poil. Je m'en souviens bien. Et je n'étais pas du tout aigri à l'époque. J'aurais difficilement pu passer pour un aigri, je ne restais qu'un gamin qui ne connaissait rien d'autre, né l'année où le Vieux a été élu, pile un mois avant la promulgation de l'abolition de la peine de mort, et fier de l'être. Non, les politiques ne méritent plus leur place. Députés comme ministres ou sénateurs, ils sont tous dépassés, avares et accrochés à leurs multiples sièges comme une moule à son rocher.
Clémenceau disait que la guerre est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux militaires. Je pense que je ne serai pas le premier à dire que la république est une affaire bien trop sérieuse pour être laissée aux mains des politques.

Un jour, je me demandais, et demandais à ma mère, avec qui j'étais, pour une fois, ce qui selon elle, a changé en politique depuis la fin de la guerre. Elle m'a dit que pour elle, ce qui a fini d'achever la confiance du peuple, c'est le sens de l'honneur que tous les politiciens ont perdu. Car jusque dans les années 70, avant Giscard et Mitterrand et la politique spectacle, on peut considérer que les hommes politiques savait se tenir à une certaine éthique. De Gaulle, après 68, savait que les Français en a avaient assez de lui. Il était malade, et est parti On peut lui reprocher plein de choses mais jamais de s'être imposé à son peuple. Il avait prévenu que le référendum de 69 reviendrait à lui demander si on voulait qu'il démissionne ou non. Il a fait ce que les Français ont dit. Il a fait ce qu'il a dit. Point barre.

Le nabot ou Eric Besson et toute l'ordure traitresse qui les entoure n'arriveront jamais à la cheville, non pas de l'homme, car je n'ai pas plus d'admiration que ça pour le général, mais plutôt de l'idéal d'honnêté intellectuelle et de justice sociale dont le monde entier a plus que jamais besoin.

On me dira que je suis exigeant. Que ça a toujours été comme ça. Mais au XXIème siècle je pense qu'il faut juste se poser la question de savoir pourquoi tout devrait rester "comme ça" jusqu'au XXIIème ou XXIIIème, si la planète tient le coup. Oui, il est plus que jamais temps d'en demander trop aux politiques. Les députés doivent être plus présents, avec plus de pouvoir, ne jamais cumuler leur mandat, quitte à être un peu plus rémunéré dans leur tâche nationale. Pareil pour les sénateurs et les ministres. Notre pays (je dis notre non pas par fierté, mais par désir d'appartenance, me disant que très peu d'étrangers doivent lire mon blog aujourd'hui) a besoin d'une Assemblée Nationale forte comme jamais, au lieu d'avoir une sorte d'empereur tout pourri à sa tête, devant qui la non moins pourrie "union pour la majorité présidentielle" tremble à la moindre incartade. Sera-t-il utile de préciser qu'il ne doit PAS y avoir de majorité dite "présidentielle"? Que le président de la République reste le président de TOUS les Français? Combien d'années faudra-t-il pour que le nabot et sa cour des miracles soit mis réellement en face de leurs responsabilités,  de leurs promesses ou autres grands discours nauséabonds?

Mais les députés sont des lâches cupides. Ils ne pourront jamais voter des lois qui iraient contre leurs interêts. Et la majorité encore moins contre le nabot et ses successeurs, de droite comme de gauche. Facile, ce que je dis? Poujadiste? J'assume, de mon côté. Que nos dirigeants fassent leur boulot, déjà. C'est plus réalisable, non? Non? Sincèrement? Bon eh bien qu'avons-nous à faire dans ce monde, alors?
 
Bref, vive Eric Besson.
Vive la pourriture que j'affectionne tant. Vive le débat sur l'identité nationale. Ce sont des questions absolument essentielles qu'il faut se poser aujourd'hui, au moment où tout le monde a les yeux rivés sur Copenhage, sans trop d'espoir. Chez Yann Barthès, j'avais vu et entendu un homme âgé dire avec plein d'élégance et d'humour "je suis Français parce que je vous emmerde". On ne pourrait mieux résumer ma pensée.

Pour celles et ceux pour qui cette note paraîtrait mauvaise et sans fondement, je leur réponds qu'elle a été écrite d'une "traître".

Je me rappelle que le 1er mai 2002, accoudé à la barrière d'un balcon, aujourd'hui condamné, à droite des marches de l'opéra Bastille j'avais osé rêver, un moment, juste un instant, à un renouveau citoyen né de la fange. Je m'en veux beaucoup de ma naïveté. Mais, que voulez-vous, j'avais 20 ans, j'étais déjà bien fatigué, alors on me pardonnera mes égarements...

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